Comment reconnaitre un fumeur de joint ?
Aujourd’hui nous allons vous aider à analyser les petits (ou gros) signes qui permettent de reconnaitre un fumeur de joint facilement ! Que ce soit pour lever le doute sur votre enfant, une personne de votre entourage, un collègue, ou par pure curiosité, nous allons vous apprendre à démasquer un adepte de la fumette.
Vous allez constater par vous-même que certains signes ne trompent pas, tandis que d’autres sont plus subtiles. On pourrait prendre ce sujet à la légère, cependant il y a derrière cela des comportements à risque, des addictions sévères… Découvrez tout ça en détail dans cet article dédié.
Le profil type d’un fumeur de joint
On a tous l’image en tête d’un rasta, qui porte un bonnet vert jaune rouge et des dreadlocks à rallonge. Halte-là ! La stigmatisation n’est pas la bienvenue, surtout que cette image type n’est qu’une idée reçue.
Un fumeur de cannabis peut avoir n’importe quel style, n’importe quel âge. Un banquier en costard cravate peut très bien, une fois chez lui, se rouler un joint au-dessus de tout soupçon ! Les gouts musicaux, la manière de penser “à la cool”, un style hippie ne signifie pas que l’on est adepte de la ganja. Il faut voir au-delà de ça pour repérer un fumeur.
Ce qui différencie un fumeur de cannabis
Maintenant que vous avez pu balayer les idées reçues de l’image type d’un fumeur de joint, nous allons vous évoquer les vrais signes et signaux qui peuvent refléter une consommation de cannabis. Il ne faut pas non plus diaboliser le fait de consommer du cannabis récréatif, cela peut être occasionnel, rarissime, ou encore un réel problème qui demande d’être traité si cela influe négativement sur la personne concernée.
Notez bien que chez certains, la consommation ne se voit quasiment pas ni dans le comportement ni physiquement. Cela dépend des personnes, du mode de consommation, et d’autres facteurs.
Les signes physiques
- Des yeux rouges : c’est LE signe que tout le monde connait et qui est d’ailleurs un stigmate assez récurrent. Car il est évident que l’on peut avoir les yeux rouges pour beaucoup de raisons différentes de la consommation de cannabis ! De plus, il existe des gouttes pour les yeux pour “cacher” cet effet secondaire de la fumette.
- La bouche sèche : fumer du cannabis donne soif, très soif. Ce qui provoque incontestablement une bouche sèche, plus sèche que la normale. La cigarette aussi provoque une sécheresse buccale, mais sachez que les joints le font encore plus.
- La peau terne/grisâtre : comme pour les fumeurs de cigarettes “normales”.
- Des cernes : encore un point à prendre en compte, mais avec des pincettes. Là aussi, les cernes peuvent être dus à bon nombre de choses ; fatigue, maladie, héritage génétique… En bref, ce n’est pas un signe absolu de fumette avérée.
- Des pupilles dilatées : le cannabis peut provoquer cela, ceci dit un tas d’autres drogues comme l’alcool, la MDMA ou autres peuvent donner ce résultat.
- Une odeur particulière : après avoir fumé, le fumeur ne s’en rend pas compte, mais l’odeur reste un petit moment et dans l’haleine, et sur les vêtements. L’odeur de la marijuana ou du haschich est bien particulière et reconnaissable.
- Une transpiration excessive : consommer un peu trop de cannabis provoque souvent des sueurs.
Les signes comportementaux
- Un repli sur soi/désocialisation ;
- Des idées paranoïaques ;
- Un état confus ;
- Lenteur/absence ;
- Peu de réflexes ;
- Des troubles de la mémoire (court terme/long terme) ;
- Une humeur instable ;
- Un “je-m’en-foutisme” flagrant.
Les accessoires qui trahissent la consommation
Certaines choses ont un usage spécifique. Si vous tombez sur l’un de ces accessoires, vous pouvez être sûr de ce à quoi ça sert ! Nous vous avons préparé une petite liste des objets courants pour un fumeur d’herbe ou de résine.
- Le grinder (broyeur à herbe) ;
- Les feuilles slim (grandes feuilles) ;
- Le bang (grosse pipe à eau) ;
- La boite de rangement (qui contient tout le petit matériel du fumeur) ;
- Les pochons (avec des résidus, généralement) ;
- La pipe à cannabis (petite pipe qui ne ressemble pas à la pipe classique de papy, en général) ;
- Le plateau à rouler.
Attention tout de même, car ces accessoires sont aussi détournés pour fumer du CBD (ce qui est moins grave, car il n’y a pas d’effet psychotrope, mais reste mauvais pour les poumons) !
L’étude du “canna-radar” !
- L’apparence des yeux ;
- L’âge ;
- L’expression faciale ;
- Le sourire ;
- L’apparence générale.
Identifier une addiction au cannabis
- Un effet de la substance qui diminue et qui demande des doses toujours plus grandes pour en ressentir les effets ;
- Un besoin de fumer permanent, dans n’importe quelles situations ;
- Un temps fou à passer à chercher/trouver du cannabis ;
- Des troubles de la personnalité/de l’humeur apparent ;
- Un impact sur la vie sociale/scolaire/professionnelle ;
- Une incapacité de réduire sa consommation malgré une réelle volonté ;
- Le fait de faire passer le cannabis avant tout et toute chose.
Fumer des joints quotidiennement : les dangers
Les dangers sont bien réels dans une consommation de cannabis quotidienne. Pour certaines personnes plus que d’autres bien entendu. Par exemple, chez une personne qui présente déjà des troubles de la santé mentale, le fait de fumer des joints peut aggraver voire créer des troubles mentaux.
Une personne saine d’esprit de base peut se retrouver à faire des crises d’angoisse, de paranoïa et peut se renfermer sur elle-même.
En fumant des joints, on expose aussi ses poumons à des fumées nocives. Surtout qu’en France, la qualité de la résine de cannabis qu’on retrouve sur le marché est vraiment médiocre, voire impropre à la consommation.
Le simple fait de mélanger de l’herbe et du tabac (plein de produits chimiques soit dit en passant) est très nocif pour les poumons, dû à la combustion à très haute température.
Il y a aussi le problème de la forte altération de la mémoire à court et long terme, ce qui se veut être handicapant au quotidien.
Enfin, la consommation de cette substance avant 15 ans est vraiment néfaste… À cet âge, le cerveau n’est pas vraiment “mature” et les risques de troubles cognitifs, psychiatriques, d’hypertension, de troubles de la mémoire également sont énormes.
Si vous êtes face à un adolescent très jeune, il est important de lui exposer clairement les risques qu’il encoure sur sa santé (qui peuvent être irréversibles), ainsi que les risques pénaux (qui restent toujours moins graves que ceux de l’ordre de la santé).
Pour vous aider, ou aider quelqu’un de votre entourage, nous avons dédié un article sur le sevrage cannabique qui pourrait vous être utile à vous ou à des proches.
Le CBD pour remplacer le THC !
Pour quelqu’un qui présente une forte dépendance au cannabis, le CBD s’avère être une solution idéale pour décrocher en douceur. Il y a divers produits CBD qui peuvent aider dans cette démarche, mais ceux qui se rapprochent le plus du cannabis “classique” sont les fleurs de CBD, les moonrocks CBD et la résine de CBD. Nous vous invitons à découvrir nos sélections des meilleures fleurs de CBD ainsi que les meilleures résines CBD.
Ces produits, qui peuvent être des produits de substitut, offrent les mêmes saveurs, les effets relaxants, mais pas d’effet “high”. C’est un peu le principe du sevrage tabagique grâce à la cigarette électronique, pour les gros fumeurs. On passe de l’un à l’autre, puis de l’autre à plus rien.
Ce principe est bien moins radical et offre des chances plus élevées de réussites.
Après avoir remplacé les joints de cannabis par des joints de CBD, vous pouvez tout à fait consommer de l’huile CBD (full spectrum ou broad spectrum), pour conserver les bienfaits du cannabidiol sans les méfaits de la combustion. Si vous tenez au mode de consommation “par inhalation”, optez pour la vaporisation, qui n’a pas le côté néfaste de la combustion.